Depuis sa mission a l'Empire Nippon, Judith Suminwa, Première Ministre de la RDC n'a cessé de présenter les opportunités d'affaires qu'offre son pays dans différents secteurs. Dans ce cadre qu'elle a présidée ce samedi, à Osaka, le forum d'affaires RDC-Japon, placé sous le thème « Investir en RDC ». L'événement de portée internationale qui a réuni les décideurs publics, les institutions financières, les investisseurs privés et les porteurs de projets.
*Le Japon, partenaire fiable pour la RDC*
Pour la Première Ministre, la RDC veut un dialogue franc et constructif avec le Japon, qui reste un partenaire fiable. « Notre coopération avec l'Empire nippon reste fondée sur une volonté commune de promouvoir des partenariats public-privé ambitieux et durables », a-t-elle assuré. Pour la Première Ministre, ces partenariats voulus par le Gouvernement congolais constituent ainsi la matérialisation d'une vision claire qui s’inscrit dans la durée. « D'ici 2050, les potentiels des secteurs extractifs, agricoles et énergétiques auront été pleinement valorisés dans l'optique de construire une économie diversifiée à croissance inclusive et à revenu intermédiaire, de vaincre la pauvreté et d'instaurer une paix durable sur l'ensemble du territoire national », a-t-elle confié devant l'assistance.
Signature du mémorandum d'attente sur l'exploitation et la transformation du manganèse au Kongo Central
Le couronnement de la mission à Osaka par Judith Suminwa est la signature d'un mémorandum d'entente (MOU) qui décrit l'accord entre Kerith Resources Ltd., une société de droit congolais, et Asia Mineral Limited (AML), une entreprise japonaise. Il s'agit d'une joint-venture pour l'exploitation et la transformation du Manganèse au Kongo Central, avec un potentiel de 2 millions de tonnes annuels attendus. L'association de ces deux entreprises va donner naissance à KIVUVU, qui veut dire « Espoir », une nouvelle société minière de droit congolais qui va créer 2.500 emplois. « Nous allons formaliser notre joint-venture dans deux semaines en créant une société locale qui va s'appeler KIVUVU Kongo Mines. Nous voulons l'enregistrer au registre du commerce section Kongo Central. Après cela, nous allons passer à l'étape de sensibilisation de la communauté pour expliquer le projet, car c'est un projet structurant qui aura des effets d'entraînement sur toute la région », a affirmé Felly Samuna, président de la Chambre de commerce et d'industrie du Kongo Central. Ce dernier n'a pas manqué de remercier la Première Ministre dont l'implication, selon ses dires, a amené la partie japonaise à accepter de nouer ce partenariat dont la partie congolaise détient 40 % de parts.
