Le feuilleton Ogefrem contre Ogefrem surprend les observateurs qui suivent une histoire d’un président du conseil d’administration qui tente par ses correspondances de déstabiliser son entreprise. La dernière lettre du président du conseiller d’administration devenue virale dans les réseaux sociaux est l’objet des commentaires diverses.
Amisi Makutano, puisque c’est de lui qu’il s’agit, persiste dans une sale opération de déstabiliser son comité de gestion et de surcroit l’entreprise toute entière.
Le président du Conseil d’administration de l’OGEFREM, Monsieur Amisi Makutano, a sans être bien informé, alerte l’inspection générales des finances et la ministre du portefeuille d’un détournement imaginaire de 417. 300 USD au sein de cette entreprise publique. Pire encore, il balance sa propre correspondance sur les réseaux sociaux. Mais après vérification, il s’est agi d’une fausse alerte.
Selon les sources dignes de foi, il n’y a pas un détournement à l’OGEFREM. Par contre, c’est l’OGEFREM qui a échappé d’une saisie de ses comptes. En effet, cette entreprise avait signé un contrat avec la société Business and soft Invest Sarl pour la fourniture d’un logiciel de gestion et la maintenance du système informatique FERI/FERE. A l’avènement du directeur général, William Kazumba Mayomo à la tête de cette entreprise, il avait été constaté que le contrat avec Business and soft Invest faisait perdre à l’OGEFREM chaque mois 340 000$. Montant qui représentait par métaphore une sorte de gâteau dont les morceaux étaient frauduleusement partagés par des mains obscures. Plus grave encore, la société BSI réclamait 10 000 000 USD à l’OGEFREM pour le transfert du code SOURCE. Impensable ! C’est alors qu’avec l’appui du banc syndical, la direction générale a réussi à résilier le contrat avec cette société.
Pour y parvenir, l’OGEFREM avait fait recours à un avocat-conseil à travers un contrat d’abonnement judicaire. Au terme de la procédure judiciaire entamée par l’avocat, laquelle a d’ailleurs abouti avec succès en faveur de l’OGEFREM, l’avocat devait bénéficier de ses honoraires.
Ce que l’OGEFREM n’avait pas pu faire pendant plusieurs mois. Ce manquement a contraint l’avocat lésé, conformément à la loi, à saisir la justice pour réclamer ses honoraires non payés par l’OGEFREM suite aussi au refus de l’IGF d’autoriser le paiement desdits honoraires ainsi que les frais d’huissier de justice qui s’élevaient à 417 300 USD.
De ce fait, par une saisie conservatoire des comptes de l’OGEFREM par la justice congolaise à travers la Cour d’appel de Kinshasa/Matete, l’avocat a été rétabli dans ses droits et payé (par la justice) à partir des comptes de l’OGEFREM en Afrique du Sud. Aussi curieux que cela puisse paraître et malgré le caractère publicitaire de sa correspondance, le PCA de l’OGEFREM, Amisi Makutano comme si cela ne suffisait pas, à travers sa dernière sortie médiatique (télévisée) ratée, a dangereusement déclaré qu’un paiement non autorisé par l’IGF ne devrait pas être effectué.
Ce qu’il a abusivement appelé « Détournement ». Véritable galvaudage sémantique abracadabrant !